Lorsqu’on s’amarre aux places de port de notre Marina Porto Antico, lorsque depuis notre port de plaisance on aperçoit l’inconfondable Lanterne de Gênes, lorsqu’on respire l’air marin de notre ville, il est presque instinctif de s’interroger sur l’histoire du Port Antique, dans lequel se trouve précisément notre port de plaisance. Pour connaître chaque développement et événement de ce lieu magnifique, un cursus universitaire entier ne suffirait probablement pas : nous essaierons donc ici de retracer brièvement l’histoire du Port de Gênes, en présentant les dates les plus importantes.
L’origine du Port de Gênes
Il est fascinant de penser que le plaisancier qui s’amarre dans notre port de plaisance de Gênes a été précédé par d’autres navigateurs pendant au moins 25 siècles. Les origines historiques du port génois remontent en effet au
La construction et les développements du Port Antique de Gênes jusqu’au XIXe siècle
Les premières véritables structures portuaires commencèrent à apparaître au XIIe siècle : d’abord la péninsule du Molo Vecchio, puis les arcades de la Ripa, et enfin les rampes de halage à l’ouest. À la même époque, les premiers pontons en bois furent construits sur la Ripa, éliminant ainsi la nécessité de tirer les bateaux sur la plage pour les opérations de chargement et de déchargement.
Au siècle suivant, la Tour des Grecs fut érigée, disparue au cours des siècles suivants, et le premier bassin fut construit, avec un arsenal annexe pour la construction de nouveaux navires. Un bassin fut alors attribué aux galères génoises, l’autre au florissant commerce du vin.
Pour arriver à la construction de la Lanterne de Gênes, il faut attendre le XIVe siècle, remplaçant une précédente tour de guet. Au cours du XVIe siècle, le Molo Vecchio est considérablement étendu, pour atteindre 490 mètres de longueur ; en 1638, le
Les meilleures améliorations du port par le Royaume de Savoie
Au XIXe siècle, Gênes est annexée au Royaume de Savoie, qui opprime initialement l’ancienne République avec des taxes élevées, tout en visant un développement du port. C’est alors que commencent les travaux pour prolonger les môles, pour garantir les raccordements ferroviaires, pour construire les bassins de carénage, pour agrandir les quais, pour draguer les fonds et ainsi de suite. À la fin du XIXe siècle, le port de Gênes se présente sous son meilleur jour. Par ici passe 90% du coton importé par l’Italie, 22% des matières premières sidérurgiques, 40% des céréales, 35% du charbon, arrivant à manipuler 7,5 millions de tonnes de marchandises. L’expansion du port se poursuivit ensuite jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, bien qu’avec un ralentissement dans les années 1920.
La crise et la renaissance du Port Antique de Gênes
Les 5 années de bombardements subis par la ville de Gênes et le port, les très nombreux navires coulés qui obstruent les entrées : la seconde moitié du XXe siècle commence difficilement pour le port de Gênes, qui doit ensuite faire face au changement du trafic naval, et à l’augmentation du tonnage des navires, encore accrue par l’arrivée des conteneurs dans les années 1970. Les trafics portuaires sont par conséquent déplacés vers le Ponant de la ville, laissant en grande partie
